Poivre Kampot blanc fumé
Ingrédients : Poivre Kampot blanc
Notes légères de fumaison. Pour viandes blanches et poissons.
11,60 €
50 g
-
Allergènes
Absence, sauf contaminations croisées.
Peut contenir des traces de sésame, céleri, moutarde, soja. - Provenance Cambodge
- Conservation / Utilisation Au sec, à l'abri de la lumière
232 € / kg
Les mots d'Olivier Rœllinger
Pour les amoureux du poivre blanc de Kampot. Ce poivre délicat d’exception, qui se caractérise par sa fraîcheur, se révèle sous un nouveau jour avec ces notes fumées, adaptées pour une viande blanche ou un poisson.
Le poivre est fumé en cabine à froid avec des tiges d'écorces de riz séchées et de l’écorce de fibres de noix de coco.
Le poivre est fumé en cabine à froid avec des tiges d'écorces de riz séchées et de l’écorce de fibres de noix de coco.
Histoire
Le poivre au Cambodge est renommé depuis les rois d’Angkor et il y est fait allusion dans différents ouvrages anciens dont la relation des voyages de l’explorateur chinois Tcheou Ta Kouan au XIIIème siècle.
Le prestige du poivre ne cessera de hanter les imaginaires et les papilles jusqu’au XIXème siècle alors que les armées hollandaises viennent combattre sur les terres du Sultan d’Aceh. Ce dernier donne l’ordre de faire brûler les poivriers pour ne pas voir s’échapper ce trésor immémorial et gustatif. C’est alors qu’une partie de la production se déplace toujours au Cambodge, dans la région de Kampot.
À la fin du siècle, les colons français vont développer ce commerce et intensifier la production jusqu’à 8 000 tonnes par an.
Personne ne cède sur la qualité qui s’améliore jusqu’à l’excellence au XXème siècle avant que les Khmers rouges en 1975 n’installent leur régime de terreur et remplacent cette culture par celle, exclusive, du riz.
Le poivre de Kampot au cours de ces trente années noires, disparaît. Et c’est la fin du XXème siècle qui voit le retour timide sur leurs terres des familles de planteurs et du poivre de Kampot.
Le prestige du poivre ne cessera de hanter les imaginaires et les papilles jusqu’au XIXème siècle alors que les armées hollandaises viennent combattre sur les terres du Sultan d’Aceh. Ce dernier donne l’ordre de faire brûler les poivriers pour ne pas voir s’échapper ce trésor immémorial et gustatif. C’est alors qu’une partie de la production se déplace toujours au Cambodge, dans la région de Kampot.
À la fin du siècle, les colons français vont développer ce commerce et intensifier la production jusqu’à 8 000 tonnes par an.
Personne ne cède sur la qualité qui s’améliore jusqu’à l’excellence au XXème siècle avant que les Khmers rouges en 1975 n’installent leur régime de terreur et remplacent cette culture par celle, exclusive, du riz.
Le poivre de Kampot au cours de ces trente années noires, disparaît. Et c’est la fin du XXème siècle qui voit le retour timide sur leurs terres des familles de planteurs et du poivre de Kampot.